Code éthique

1-Charte éthique de la revue Cahiers Africains de Rhétorique (CAR)

Le CAR  applique des règles éthiques strictes. L’ensemble des personnes impliquées dans l’élaboration de la revue, auteur·e·s et collaborateur·trice·s, sont tenus de les respecter.

Ce journal, Cahiers Africains de rhétorique, publie les articles conformément aux directives éthiques de Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) en matière de publication de recherches, qui s’appliquent aux auteurs, aux pairs évaluateurs, au bureau éditorial et au journal dans son ensemble. De plus, des amples détails concernant cette revue sont disponibles ci-dessous. Si ces directives n’ont pas été respectées, toute personne doit en faire part au rédacteur en chef ou envoyer un courriel à cahiersafricainsderhetorique@gmail.com. Les auteur·e·s garantissent l’éthique de leur recherche et l’intégrité de leur démarche scientifique. Il·elle·s attestent également que l’article ne contient ni propos diffamatoires, ni déclaration frauduleuse ou sciemment inexacte.

La revue s’appuie sur le code de conduite et sur les lignes directrices concernant les meilleures pratiques pour les rédacteurs en chef. En tant que revue à comité de scientifique, LE CAR requiert de ses expert·e·s le respect des lignes directrices de l’éthique  élaborées par le Comité d’éthique de publication (COPE).

2.Engagements de la revue

Le comité éditorial a pour priorité l’amélioration constante de la revue Le CAR, ainsi que la publication et la diffusion d’un contenu scientifique clair.  Le comité éditorial de la revue s’engage à traiter efficacement et rapidement les nombreux tapuscrits qu’il reçoit.  Le comité éditorial retournera à l’auteur·e tout article ne répondant aux normes de publication de la revue Le CAR. Ces normes sont mentionnées dans les recommandations aux auteurs. Si une proposition ne concerne pas les thématiques développées par la revue et ne rentre pas dans le cadre de sa politique éditoriale, la proposition peut être refusée par le comité éditorial sans passer par le processus d’évaluation à l’aveugle auprès des pair·e·s. Le comité éditorial peut refuser un article sans en motiver les raisons, s’il juge que pour des raisons éthiques, lui et son auteur·e transgressent l’intégrité de la recherche (non-respect du code de déontologie, non-respect des sujets, absence d’autorisation explicite de participation à la recherche des personnes sollicitées).

3.Processus d’évaluation

Le CAR ne publie que des articles originaux. Les propositions soumises sont analysées par un logiciel de détection de plagiat. En cas de non-respect des règles de citation, la proposition est rejetée. Tout article faisant l’objet d’une suspicion de publication multiple ou redondante fera l’objet d’une investigation par le comité éditorial. Si la redondance est prouvée (utilisation des mêmes données, résultats identiques etc.), la proposition est rejetée.  Les notes de terrain et les notes de lecture ne sont pas soumises au processus d’évaluation à l’aveugle. L’ensemble des articles proposés au comité éditorial ainsi que les notes de recherche sont envoyés de façon anonyme à deux expert·e·s, minimum, qui les évaluent. Une fois que les expert·e·s ont rendu leurs rapports d’évaluation, le comité éditorial et la direction scientifique de la revue délibèrent et décident d’accepter l’article sous réserve de modifications (qui peuvent être mineures ou majeures), ou de le refuser :

  • Si l’article est accepté sous réserve de modifications, la décision finale n’est rendue qu’en fonction de la prise en compte, par l’auteur·e, des commentaires et des demandes de modifications des expert·e·s. 
  • Si l’article est refusé, l’avis motivé et circonstancié est envoyé à l’auteur·e afin de porter à sa connaissance les éléments qui ont menés à cette décision.

4.Impartialité

Toutes les propositions de publication faites au comité de rédaction de la revue Le CAR sont évaluées avec la même attention sans distinction de genre, d’orientation sexuelle, de nationalité, d’origine ethnique, d’affiliation académique ni institutionnelle.

5.Confidentialités et utilisation des données

Le processus d’évaluation à l’aveugle rend obligatoire l’anonymat des auteur·e·s et celui des expert·e·s. Aucune donnée et/ou information concernant les auteur·e·s et les expert·e·s n’est divulguée entre les parties. Les noms des expert·e·s, une fois leur évaluation rendue, figurent dans le comité scientifique, publié dans le dernier numéro de l’année. Aucune correspondance concernant un tapuscrit n’est effectuée en dehors du processus d’évaluation. Aucune information concernant un texte, aucun argument ou analyse tirés d’un article n’est donné avant la publication de celui-ci. En dehors du processus d’évaluation, les données concernant les auteur·e·s ou les collaborateur·trice·s de la revue Le CAR sont strictement confidentielles. Elles ne sont jamais communiquées sans leur accord explicite.   Le secret professionnel se définit par la non-divulgation d’informations à caractère secret et personnel, par les professionnel·le·s qui en sont les dépositaires. Le comité éditorial s’assure du respect du secret professionnel par les auteur·e·s, notamment par l’application du principe de non-identification. Les expert·e·s respectent la confidentialité du processus d’évaluation à l’aveugle et ne divulguent aucune information, ni détail, concernant le tapuscrit et ses critiques.  Les expert·e·s s’engagent à ne pas reprendre à leur compte, ou à celui d’une autre personne ou d’une institution, des informations provenant d’un tapuscrit et obtenues lors du processus d’évaluation.  Les expert·e·s ne peuvent utiliser aucune donnée provenant d’un tapuscrit qu’ils ont évalué, et ce jusqu’à sa publication, dans le respect des règles de citation.

6.Principe de non-identification  et conflit d’intérêt

La revue Le CAR  veille scrupuleusement à ce que les personnes citées dans les articles qu’elle publie soient rendues anonymes. Le comité éditorial s’attache à ce que les noms soient modifiés et qu’aucune mention permettant l’identification d’une personne n’y soit faite.  Par conflit d’intérêt, la revue Le CAR  entend toute situation présentant des interférences entre les intérêts des différentes parties impliquées dans l’élaboration de la revue qui viendraient influencer et remettre en cause l’exercice impartial, objectif et indépendant de leurs fonctions. Les auteur·e·s portent à la connaissance du comité éditorial de la revue tout conflit d’intérêt potentiel, qu’il soit de nature financière, professionnelle, ou autre, et pouvant être interprété comme ayant pu influencer leur démarche.  En cas de conflit d’intérêt au sein du comité de rédaction, les membres concernés se récusent.

7.Traitement éditorial et Erratum

Une fois acceptés, les articles font l’objet d’un traitement éditorial par le comité de rédaction, en concertation avec l’auteur·e. Le comité éditorial veille à la qualité scientifique des articles publiés dans la revue Le CAR . S’il se rend compte qu’un article publié contient une erreur importante, les auteur·e·s doivent transmettre leurs corrections qui seront publiées.  Si les auteur·e·s se rendent compte que leur article publié contient une erreur significative, il·elle·s en informent immédiatement le comité éditorial et coopère avec lui pour retirer ou apporter les modifications nécessaires à leur texte. Cet erratum sera publié. Inversement, si le comité éditorial de la revue découvre après publication que leur article contient une erreur importante, les auteur·e·s communiquent leurs corrections ou les preuves de la justesse de l’article dont il est question.

8. Engagements des expert·e·s , Impartialité et Expertise

Les expert·e·s acceptent d’évaluer un tapuscrit dont le sujet traité relève de leur domaine d’expertise. Si tel n’est pas le cas, ou si les expert·e·s ne peuvent évaluer un article, faute de temps ou pour toute autre raison, ces dernier·e·s se récusent rapidement auprès du comité éditorial. Les expert·e·s déclarent tout conflit d’intérêt autour de l’évaluation d’un article, et se récusent auprès du comité éditorial. Les expert·e·s évaluent un article de façon objective, respectent l’indépendance intellectuelle de l’auteur·e et ne sont pas influencé·e·s, dans leur évaluation, par l’origine du tapuscrit, la nationalité de l’auteur·e, le genre ou par tout autre caractéristique qui ressortirait à la lecture de l’article. Les expert·e·s transmettent leurs évaluations, dans un délai d’un mois, en s’appuyant sur les recommandations aux expert·e·s de la revue Le CAR. Il·elle·s communiquent leur évaluation qui doit être précise et étayée par des exemples. Les expert·e·s s’engagent à fournir une évaluation constructive à l’auteur·e, écartant toute hostilité et excluant les propos diffamatoires. Les expert·e·s communiquent au comité éditorial toute suspicion de publication multiple ou redondante entre le tapuscrit en cours d’évaluation et un article publié, ou soumis, à une autre revue et dont il/elle·s auraient connaissance.

9.Originalité et plagiat

Les expert·e·s veillent attentivement à ce que l’auteur·e n’utilise pas les travaux d’une autre sans le·la citer et à ce que les références mobilisées soient énoncées dans le respect des règles de citations. En cas de suspicion de plagiat, les expert·e·s en informent directement le comité de rédaction.  Les auteur·e·s soumettent au comité éditorial de la revue Le CAR  un article répondant à ses normes de publication, indiquées sur le document des recommandations aux auteur·e·s. Les auteur·e·s garantissent que le tapuscrit proposé à la revue Le CAR  soit original et que leur publication ne porte pas atteinte aux droits de  la propriété intellectuelle. Il·elle·s s’engagent à ne pas reprendre à leur compte les idées d’un autre sans le citer.

10.Références et Publications multiples ou redondantes

Les auteur·e·s garantissent que l’ensemble des références de leur texte respectent strictement les règles de citation. Les auteur·e·s s’engagent à ce que l’article proposé à la revue Le CAR n’ait pas été soumis et/ou publié au sein d’une autre revue. Il·elle·s s’engagent également à ce que leur publication, ses données et résultats, ne soit pas redondants à un autre de leur article déjà publié.  Les auteur·e·s mentionné·e·s sont limité·e·s aux personnes ayant contribuées significativement à l’élaboration, l’écriture et l’interprétation de l’article.

11.Traitement éditorial

Les auteur·e·s collaborent tout au long du traitement éditorial de leur texte avec le comité éditorial de la revue Le CAR . Il·elle·s l’autorisent, par ailleurs, à apporter de possibles corrections à leur article, ainsi que d’éventuelles modifications au titre, au résumé ou aux mots-clés quand cela est jugé nécessaire et afin de les harmoniser aux normes de la revue. Les auteur·e·s prennent en considération les demandes de modifications des expert·e·s et révisent leur article en conséquence pour son éventuelle publication.  L’auteur·e-correspondant·e assure la liaison entre le comité éditorial de la revue Le CAR  et l’ensemble des co-auteur·e·s. L’auteur·e-correspondant·e s’assure que l’ensemble des co-auteur·e·s ait donné son accord à la version finale de l’article.

12.Republication et Archives ouvertes

Si l’auteur·e souhaite republier son article (pour un chapitre de livre par exemple), sous réserve de mentionner très clairement la référence bibliographique de première publication dans la revue Le CAR , il·elle en informe la Maison d’édition qui lui donnera par écrit sa réponse.  A la demande de l’auteur·e, son article peut intégrer les archives ouvertes un an après sa date de publication, et à condition que la référence bibliographique de première publication dans la revue Le CAR soit clairement indiquée.